Le plaisir, ce n’est pas ce qu’on croit !

Le plaisir, ce n’est pas ce qu’on croit ! Sur tous les magazines féminins et ailleurs, on nous vante le plaisir, les plaisirs : il faut se faire plaisir, ajouter des grands et petits plaisirs dans sa vie, pour être heureux, enfin. Alors on ajoute du plaisir, des plaisirs, à son quotidien déjà archi plein. Mais le bonheur n’arrive toujours pas…

J’ai testé tout l’été. J’ai suivi mes envies et je n’ai fait que des choses qui me faisaient plaisir. C’était sympa, j’ai passé un très bon été. Mais, le bonheur, ce n’est pas ça…

Ce n’est pas ça parce qu’au final, ce ne sont que des plaisirs accumulés les uns après les autres, comme ça, sans aucun sens.
Ce n’est pas ça parce qu’au final, ce sont des plaisirs qui ne durent pas au-delà du moment, ou alors juste dans nos souvenirs. Et qui obligent alors à ajouter, toujours plus, d’autres plaisirs.
Une chaîne sans fin. Addictive.

Je me sens heureuse. Mais ce qui me fait me sentir heureuse, ce n’est pas tous ces plaisirs que j’accumule, c’est d’être sur un chemin vers la personne que j’ai envie d’être. C’est de regarder en arrière et de voir tout le chemin déjà parcouru. En sachant que ce chemin continue.
Ce qui me rend profondément et durablement heureuse, c’est quand je dépasse mes certitudes, mes peurs, mes limites.
Ce qui me rend profondément et durablement heureuse, c’est quand je suis en accord avec mes valeurs les plus profondes.
Ce qui me rend profondément et durablement heureuse, c’est quand je me vois grandir, devenir la personne que je suis.

Le bonheur n’est pas dans le pré. Le bonheur est sur le chemin.
Dès que nous savons vers où nous allons.
Dès que nous acceptons que le chemin ne soit pas forcément tout droit, tout plat. Qu’il demande parfois des efforts.
Dès que nous comprenons que la joie durable est derrière chaque dépassement d’un obstacle.
De quelle randonnée (ou tout autre chose) parles-tu avec le plus d’entrain ? De celle qui était hyper facile ? Ou de celle qui t’a demandé de te dépasser ?
La vie, c’est la même chose.
Le bonheur, c’est la même chose.

Le bonheur, c’est de suivre le chemin.
En élaguant tout ce qui n’en fait pas partie.
Dont certains plaisirs qui nous en éloignent…

Je suis une passionnée.
Je me passionne pour 1000 choses à la fois.
Mais ces 1000 choses me dispersent et rallongent mon chemin.
Ces 1000 choses m’apportent du plaisir immédiat.
Et me frustrent sur la durée.
Parce qu’elles m’attirent hors du chemin.

Il est agréable de papillonner, de butiner au gré des vents, sans but aucun.
C’est un choix, et pourquoi pas ?
Mais je sens bien que cela ne me satisfait pas.

Alors je choisis de reprendre le chemin.
Celui qui me met en joie. Durable.
Même si – ou plutôt parce que – il m’oblige à dépasser mes limites.

Et si je veux avancer sur ce chemin, alors je dois arrêter de prendre toutes les bifurcations qui s’offrent à moi.
Même si elles sont tentantes.

Choisir un chemin. Et m’y tenir.
Tant qu’il me met en joie. Malgré les obstacles.

Choisir un chemin et élaguer tout le reste.
Même l’immatériel.

Ce n’est pas un choix que l’on peut faire à la va-vite ou sur un coup de tête.
Non, pour faire ce choix, il faut prendre le temps de se poser, de se pauser, et de se questionner.
Sans interférence. Sans se laisser distraire.

Je connais l’endroit idéal pour cela.
C’est là que je vais aller !
Et je t’y emmène aussi, si tu veux…

 

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Je n’ai pas – encore – tout largué !

Je n’ai pas tout largué de ma vie passée. Je ne suis pas allée assez loin.
Pas encore.
J’adore la nouvelle vie que je me suis créée (Je t’en reparlerai…) !
Mais je me sens encore encombrée.

Pourtant, les seules affaires qui me restent tiennent dans mon (petit) coffre, ou presque.
C’est peu, mais c’est encore trop.
Je les réduis, peu à peu.
Mais en fait, ce n’est pas vraiment ça qui m’encombre.
Ce qui m’encombre est immatériel.

Ce qui m’encombre, c’est tout ce que j’ai dans ma tête. C’est le foutoir là-dedans, tu n’imagines même pas !
Enfin si, tu imagines peut-être, parce que c’est peut-être le même bazar dans ta tête…

Il y a tellement de choses auxquelles on doit penser, tellement de choses que l’on doit faire, tellement d’activités qu’on rajoute à tout ça, tellement de soucis ou de problèmes que l’on se crée, tellement de quotidien dans lequel on s’emmêle, tellement de…

STOP !!!

J’ai envie, j’ai besoin que ça cesse !
Alors oui je me suis créé une vie où je prends le temps de dire STOP plusieurs fois par jour, une vie sans horaire, avec des pauses et des siestes. Mais ce n’est pas suffisant !
Ce n’est pas ça en fait !
Parce que dès que le feu repasse au vert, tout le trafic dans ma tête repart d’aussi belle !!!
Je ne veux pas juste des ralentisseurs, je veux des voies larges et aérées, au trafic fluide et léger !

Désencombrer ma tête, voilà le challenge auquel je vais maintenant m’atteler.
Et j’ai déjà une petite idée de comment je vais faire.
A suivre dans mes prochaines lettres… 🙂

 

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Tu as le temps

« Tu as le temps. La vie n’est pas une course. »
C’est ce qui m’est venu ce matin au réveil.
Tu as le temps. La vie n’est pas une course…

Et pourtant, j’ai cette impression de courir, cette impression de courir sans cesse. Après le temps.
Sans cesse ? Non. Il m’arrive souvent – très souvent – de prendre mon temps.
Comme cet été où je me suis surtout laissée guidée par mes envies du moment. Où je me suis laissée totalement lâcher prise par rapport au travail en me disant que ce n’était que pour un… temps.

Mais en ce début septembre, j’ai envie de me remettre au travail, envie de reprendre mon blog, mes publications, mes programmes.

  • des formations nouvelles et d’autres en retard
  • des bouquins qui m’appellent
  • les mails qui s’accumulent dans mes – trop – nombreuses boites de réception
  • partir à la découverte des lieux où je loge
  • plus, plus, plus
  • plus le quotidien…

Et quand j’ai tout ça dans la tête, alors j’ai cette impression que je n’ai pas le temps, que je n’aurai jamais assez de temps pour tout faire. Et je me mets à courir – dans ma tête, dans mon corps – après le temps…

Ok. Pause. Respiration profonde.
Là, ici & maintenant, tout est ok.
Là, à l’instant présent, j’ai le temps.
Juste instant après instant, tout simplement.
J’imagine un ruisseau, et le temps qui coule, tout doucement.
1 instant à la fois. 1 chose à la fois.
Ok, je choisis quoi, juste pour le prochain instant ?

Christine

PS : En recopiant ce texte, écrit à la va-vite ce matin dans mon lit, encore dans le noir, sur mon cahier qui ne me quitte plus, j’ai repensé à mon article : La sérénité ici & maintenant. Tu t’en souviens ? Je t’invite à le (re)lire si toi aussi, tu as souvent cette impression de courir après le temps. C’est d’ailleurs ce que je vais faire, maintenant. Parce que… j’ai le temps. 😉
https://terranomadis.com/la-serenite-ici-et-maintenant/

 

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Je fais ma rentrée !

Je fais ma rentrée !

Aujourd’hui je fais ma rentrée 🙂
Un samedi ? Oui et alors ?
L’inspiration est là, je ne vais pas la laisser filer !

Je fais donc ma rentrée. J’ai acheté un cahier et des stylos.
Pour retrouver le plaisir d’écrire, à la main. Et au saut du lit. Ou au lit.
Avant d’allumer l’ordinateur et même le téléphone.
Avant de me laisser happer par toutes les distractions du quotidien, de la vie.
Et laisser tranquillement émerger sur le papier les mots de la nuit…

En ce petit matin, mon cahier me suit.
J’ai commencé ce texte au lit et je suis maintenant dans la cuisine, sirotant un bon thé chaud devant la fenêtre ouverte qui laisse entrer un agréable l’air frais. Sur le rebord de la fenêtre, des géraniums, roses et rouges. Je les regarde, je les hume. Je prends le temps. Ce temps qui permet à l’inspiration d’arriver…

Oui, j’ai la chance de pouvoir prendre ce temps et peut-être penses-tu, en me lisant, à tout ce que tu dois faire, à tout ce qui t’attend. Sache que j’ai une liste aussi grande que la tienne ! Mais ce matin, je choisis de prendre le temps.
Ce matin, je DÉCIDE de prendre le temps.
Pour écrire.

Écrire n’est pour moi pas un plaisir immédiat. Cela me demande un effort et j’ai tant d’autres choses plus faciles et fun qui m’appellent. Du travail et des obligations aussi !
Mais si écrire n’est pas pour moi un plaisir immédiat, partager avec toi ce que j’écris me stimule, m’enthousiasme, m’apporte de la joie. Surtout quand je vois que mes mots t’inspirent, t’amènent à te poser quelques instants, à réfléchir sur ta vie, sur toi.

Cet été, je n’ai pas écrit et cela m’a quelque part manqué. Oh, j’ai beaucoup partagé, avec mes amis, avec ma famille, et c’est très bien aussi ! Mais partager avec toi, que je connais – ou pas – , qui me répondras – ou pas- , sans attente de quoi que ce soit, m’as manqué.
Parce que je sens, je SAIS, que cela est important pour moi, essentiel même. Et qui sait, peut-être aussi pour toi ? Aujourd’hui, ou une autre fois…

C’est pour ça que ce matin, j’ai choisi de faire ma rentrée, de faire l’effort de prendre mon stylo et mon cahier, avant de me laisser happer par mille autres choses du quotidien. Et de prendre le temps de laisser les mots venir…

J’en suis à ma deuxième tasse de thé, encore dans la cuisine, encore assise devant la fenêtre ouverte, et il est déjà 11h06… Il est temps de partager ces quelques mots avec toi, de laisser mon cahier et mes crayons. Avec l’intention de les reprendre demain matin…

Mais avant de partir, j’ai une question pour toi. Qu’est-ce qui toi, te stimule, t’enthousiaste, t’apporte de la joie, et que tu ne fais pas ? Par manque de temps, parce que ça te demande un effort pour commencer, parce que tu te laisses happer par le quotidien…

Peux-tu (veux-tu) prendre un instant, juste un instant, pour te poser la question et laisser venir la réponse… ?

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J’ai testé TaKeTiNa pour vous !

J’ai testé TaKeTiNa pour vous !

J’ai testé TaKeTiNa pour vous !
Non, ce n’est pas vrai 😄 En fait, j’ai testé TaKeTiNa pour moi. Et je suis complètement emballée ! Alors je ne pouvais pas ne pas t’en parler !

Tu connais TaKeTiNa ?
Moi non plus, avant de m’y inscrire.
TaKeTiNa, c’est une histoire de mouvements en rythme tribal, primordial, que nous avons tous en nous. TaKeTiNa allie musique, danse et chant de façon à apporter présence, fluidité et lâcher-prise. Ça a les effets de la méditation profonde, mais en s’amusant. Et ça marche !

Dès le premier soir, je suis rentrée du stage complètement zen sur le siège arrière de la moto. La moto, c’est pas trop mon truc. En tant que passagère, je passe mon temps à me tortiller pour voir ce qui se passe devant, pour contrôler, comme si j’allais pouvoir freiner ou faire quoi que ce soit au cas où ! Et là, plus aucun besoin de contrôler quoi que ce soit, de regarder devant, je me laissais complètement porter. Mieux : sans voir la route, je « savais », je sentais, j’étais capable d’anticiper les virages, les bosses. Impressionnant pour qui me connait !

Le deuxième soir, pire : j’étais dans un état total de zénitude, au bord de la béatitude. Chacun vaquait à ses occupations ou discussions autour de moi, j’observais tout cela, et tout était JUSTE et PARFAIT. Aucun besoin de faire quoi que ce soit, aucun besoin de parler. J’étais juste « ici & maintenant » et cela suffisait.
Avec l’ami qui m’accompagnait, nous sommes rentrés à pied. 40 mn de marche dans Paris. Les pieds criblés d’ampoules pour moi à cause d’une longue marche la veille avec des chaussures non adaptées. J’avais mal et c’était complètement ok ! Lâcher prise total sur la douleur. J’étais tellement dans la zénitude que j’ai même regardé un match de foot – entier !!!

Et tout cela rien qu’en faisant quelques mouvements hyper simples (style faire un pas de côté, claquer des mains) et en chantant quelques sons hyper simples (style Ta Ke Ti Na) sur un rythme hyper simple de percussion.

Là où ça se complique, c’est qu’il faut tout faire ensemble ! Enfin sauf la musique, jouée par les maîtres de stage.
Mais c’est justement le fait de faire tout cela ensemble qui oblige à rester concentré, présent à ce que l’on fait, même si le rythme et les mouvements sont toujours les mêmes.
Ce qui est fou, c’est que ça a beau être hyper basique, ce n’est pas du tout évident. Même une fois lancé, il y a toujours un moment où on perd le rythme. Par manque de concentration… ou par excès de vouloir bien faire…

C’est là où le lâcher-prise intervient.
C’est quand on VEUT y arriver qu’on n’y arrive plus.
C’est quand on lâche prise qu’on y arrive.

Cela ne se vérifie pas qu’avec TaKeTiNa. C’est la même chose quand on cherche le mot qu’on a sur le bout de la langue, qu’on cherche les clés qu’on ne voit pas alors qu’elles sont devant notre nez.
Mais avec TaKeTiNa, c’est constant pendant 3 jours.
Pas d’autre choix que de lâcher prise. Pas d’autre choix que de lâcher l’ego et le mental. Tout est fait pour nous inviter à cela. Et, peu à peu, à laisser autre chose de beaucoup plus présent, de beaucoup plus fluide, émerger.

C’est grâce à ce stage que je me suis enfin sentie posée après plusieurs mois d’entre-deux.
C’est grâce à ce stage que l’envie de reprendre la plume est revenue.
Deux semaines après, la béatitude s’est envolée mais je me sens encore bien posée, plus présente, plus ouverte à ce qui est. Et dès que quelque chose coince, que le « JE VEUX » reprend du service, les sons Ta Ke Ti Na me reviennent à l’oreille et je lâche alors prise, le sourire aux lèvres…

Si tu as l’occasion de tester, je ne peux que t’inciter à y aller.
Si on te propose d’essayer seulement la première demi-journée, fais-le et va au-delà, continue le stage jusqu’au bout, même si ça te parait difficile, même si tu penses que ce n’est pas pour toi, même si tu es frustré-e ou en colère contre toi-même de ne pas y arriver.
Et surtout si ça te parait difficile, surtout si tu penses que ce n’est pas pour toi, surtout si tu es frustré-e ou en colère contre toi-même de ne pas y arriver. Le véritable lâcher-prise, celui qui va durer, est au bout des deux jours suivants.

Si tu veux en savoir plus sur TaKeTiNa et/ou être tenu-e au courant des prochains stages, je t’invite à cliquer sur ce lien (il y a aussi des vidéos) : https://www.lerythme.fr/ateliers/taketina/
Comme TaKeTiNa n’est pas encore très connu en France, c’est fort possible qu’on s’y retrouve un jour 🙂

Et pour un retour en BD sur le stage que j’ai effectué, c’est par ici : http://conscience-quantique.com/retour-de-taketina-a-paris/

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Entre deux

Entre deux

Cela fait bien longtemps que je n’ai pas écrit…
J’étais entre deux.
Entre deux pays. Entre deux vies.
Un entre deux qui a duré plus de temps que prévu.
Et c’est très bien ainsi.

On ne peut pas quitter un pays de cœur, une vie qu’on aime,
et passer à un autre, une autre, d’un clac de doigts !

Prendre le temps.
Vivre chaque instant.
Tel qu’il est.
Faire le deuil.
Sourire.
S’ouvrir.
Au nouveau.

L’avion est bien trop rapide. Le bateau était bien mieux.
Pour boucler la boucle.
Arrivée en bateau en juillet 2002. Repartie en bateau en mai 2018.
Presque 16 ans entre deux.
12 ans de désert, à Douz.
Une longue escale à Djerba, l’île des Lotophages. Déjà un entre deux…

Au programme : 2 000 km et 5 jours pour passer du Sud de la Tunisie au Nord de la France.
De quoi prendre conscience de la distance.
Et de quoi mettre de la distance.
Entre deux pays. Entre deux vies.

De l’imprévu s’est greffé entre deux.
Je voulais de l’aventure. J’ai été servie !

Problèmes de voiture, problèmes de douane, bateau manqué.
Nous avons quitté la Tunisie sous la tempête, au propre comme au figuré.
Plus tard que prévu.
Pour arriver plus au sud que prévu.
Après 28 heures de traversée houleuse.

A l’arrivée, il faisait nuit.
Le lendemain matin, le soleil brillait.
Et nous étions à Pompéi !
Wouah !
Et finalement, si nous y arrêtions, nous aussi, le temps ?
Et puisque le temps était arrêté, autant continuer sur cette même lancée !

De magnifiques paysages, de belles rencontres, des moments inoubliables.
Une vie au jour le jour.
Juste selon l’envie et l’opportunité.
Entre deux…

Cela fait maintenant un mois que je suis arrivée.
Arrivée physiquement mais toujours entre deux, dans la tête.
Jusqu’à ce début de semaine où les mots reviennent et où les doigts me démangent.
Ça y est, je suis réellement arrivée !
Posée, dans ma nouvelle vie.
Posée, et nomade.
Parce que l’un n’est nullement dépendant de l’autre.

Cela reste toutefois un défi pour moi qui aime tellement avoir mon petit chez-moi, avec mes petites habitudes !
Nomade dans l’âme, oui, mais dans la réalité…
Et posée, oui, mais seulement depuis quelques jours, et pas dans tous les domaines de ma vie…

Une chose à la fois !
Aujourd’hui, je me sens posée, et nomade.
Et toi ? Posé-e ? Ou entre deux ?

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