En chemin vers l’essentiel

Le ventre plein et le sourire aux lèvres, il s’endort, tendrement bercé dans les bras de sa maman. Comblé. Par l’essentiel.

L’essentiel du nourrisson est simple :

  • Manger, dormir, être propre, au chaud, se sentir en sécurité
  • Être touché, caressé, pris dans les bras, communiquer, se sentir aimé
  • Observer, expérimenter, explorer son environnement, jouer, mu par un désir spontané de découvrir et d’apprendre pour grandir dans le monde qui est le sien

L’essentiel de l’adulte est beaucoup plus complexe.

Et pourtant…

TNpancarte

Je me suis amusée à décortiquer les motivations profondes de mes actions quotidiennes. Toutes mes actions. Même les plus banales.

Le résultat ?

Elles ne sont pas si nombreuses que je ne le pensais. Ni si complexes.

Les voici, classées en 3 catégories :

  • Me maintenir en vie, éviter la souffrance, me sentir bien, sereine et en paix
  • Être en relation avec les autres, aimer et me sentir aimée
  • Créer, être enthousiaste et dans la joie, découvrir, comprendre et partager, grandir et apporter ma contribution, me sentir utile

3 catégories. Comme celles du nourrisson…

Car ce sont les mêmes.

3 catégories. 3 besoins essentiels :

  • Le besoin physique de survie et de sécurité
  • Le besoin d’appartenance, de liens sociaux, d’amour (ou d’estime / reconnaissance)
  • Le besoin d’accomplissement, d’aller dans le sens de la vie

Tout comme pour le nourrisson, ces 3 besoins nous sont vitaux. Ils sont à l’origine de toutes nos actions, ou non-actions. De tous nos moments de satisfaction, de bien-être et de joie. Et de toutes nos peurs, réelles ou imaginaires.

Ils nous mènent par le bout du nez.

Parce qu’on les néglige. Parce qu’on essaie surtout de pallier à nos peurs – en faisant tout et n’importe quoi -, plutôt que de les nourrir.

Quand j’observe mes actions quotidiennes, je me rends compte à quel point je suis capable de prendre des chemins détournés vers un de ces besoins alors qu’il serait tellement plus simple de prendre un raccourci !

Le nourrisson puis le jeune enfant va spontanément droit au but, prend naturellement les raccourcis.

Jusqu’à ce qu’il n’adopte les comportements inculqués par ses parents et la société. Et adapte peu à peu les raccourcis en chemins détournés pour se conformer aux règles sociales. Parce qu’il veut combler ses besoins de sécurité et d’amour (oui, toujours eux !).

Depuis que j’en ai pris conscience, j’essaie d’abandonner mes chemins détournés, et de créer de nouveaux raccourcis.

C’est à la fois difficile (de se défaire d’habitudes prises depuis des décennies), et étonnamment simple.

Étonnement simple, parce que c’est naturel – à l’origine.

Parce que nous sommes naturellement mus pour nourrir ces besoins essentiels – plutôt que pour essayer tant bien que mal d’enrayer nos peurs.

Je te propose de cheminer avec moi vers l’essentiel, de nourrir tes 3 besoins fondamentaux, et de remplacer tes chemins détournés par des raccourcis.

Au fil des articles, je partagerai avec toi le fruit de mes recherches, de mes expériences, de mes expérimentations, les raccourcis que je teste, ceux que j’ai adoptés.

Prends ce que tu veux, au moment où tu le veux. Chaque chemin est différent. La Terre est vaste. Nous n’avons pas le même point de départ, ni le même point d’arrivée. Nous ne portons pas les mêmes bagages.

Tous les chemins sont les bons. Ils sont juste plus ou moins rapides. Et dans le jeu de la vie, il n’y a pas de perdant, pas de limite de temps.

Tu viens jouer avec moi ?

Alors, continue ta lecture par ici : La sérénité, ici et maintenant…

4 Commentaires

  1. Régine

    Peux tu donner un exemple de cas où on abandonne ses chemins détournés pour aller à l’essentiel. En effet, si je comprends bien les trois besoins essentiels, j’ai du mal à comprendre comment aller à l’essentiel.

    Réponse
    • Christine

      Merci Régine pour ton commentaire.
      Cet article pose juste les bases, à savoir quels sont les 3 besoins essentiels, les 3 motivations profondes qui guident toutes nos pensées et nos actions (ou non-actions). Comment aller à l’essentiel (ou comment combler directement nos 3 besoins essentiels) sera le sujet de tout ce blog, au fil des articles. Cela ne peut se faire d’un coup de baguette magique (quoi que, un déclic peut parfois suffire…), c’est tout un chemin que je te propose de faire avec moi, pas à pas. Le prochain article te donnera des premières réponses 🙂

      Réponse
    • Marie Thérèse Martinoty

      Depuis sa naissance tout est fait dans le monde moderne pour noyer l’essentiel du bébé dans le superflu.
      Peut-être en nous inspirant de ce bébé qu’on noie, on pourra plus facilement retrouver dans nos propres vies ce qui nous étouffe.
      Aller vers l’essentiel est un chemin de nettoyage. Ce ne sont pas d’abord de nouvelles choses à acquérir quand bien même elles seraient immatérielles, mais un grand « débarrassage » d’inutile.
      Donc notre bébé dans son berceau. …
      Qu’a-t-il autour de lui d’ inutile ?
      25 doutons
      Le tour de lit à 100 € de chez …Et le reste à l’avenant. ..
      Le mobile qui lui fredonne une douce mélodie ( ah oui c’est drastique !peut-être un peu trop pour un début !)
      ….
      ….

      Réponse
      • Christine

        Oui, aller vers l’essentiel est un chemin de nettoyage, d’élagage. Le bébé n’a besoin de rien de plus que les soins et l’amour de ses parents. Le reste, il l’a déjà en lui.
        Merci Marie pour ton message 🙂

        Réponse

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