Je procrastine. Tu sais, cette tendance à toujours tout remettre au lendemain. Je suis très douée pour cela !

Le grand départ approche à grands pas et je dois faire le tri de mes affaires. Ce que je garde, ce que je jette, ce que je donne, ce que je vends, à qui, combien, comment. Un gros gros tri de printemps, un tri d’avant déménagement.
Le tri est très simple puisque je ne veux garder que le strict minimum.
Dans ma tête, tout est clair.
Dans les faits…, rien n’est fait.

Ce n’est pas bien grave en soi. Dans les faits, je peux très bien attendre le dernier moment, quand je n’aurais plus le choix. Sauf que tout ce tri que je dois faire, il n’est pas seulement dans les faits, il est aussi dans ma tête ! Et il encombre ma tête…

Tu connais ça toi aussi ?

Toute ces choses que l’on veut faire, que l’on doit faire, que l’on repousse sans cesse au lendemain, depuis des jours, des semaines, parfois des mois ou même des années. Des choses parfois vraiment importantes, à notre cœur. Des choses parfois même essentielles. Que l’on ne fait pas, pour x raisons, pour x excuses. Et qui s’accumulent, dans notre tête, aspirant notre énergie tels des programmes informatiques ouverts en arrière-plan.

Pourquoi ? Où ça bloque ?
C’est ce que je me suis demandée, par rapport à ce tri que je ne fais pas.
Parce que c’est quand même très encombrant ce truc dans ma tête.
D’autant plus que, si moi j’essaie de l’oublier en me préoccupant plutôt du moment présent, il y a plein de proches bien intentionnés qui se chargent de me le rappeler : « Au fait, ça y est, tu as préparé tes bagages ? » ; « Et tu as quoi encore à vendre ? » ; « Ah bon, t’as toujours pas avancé ? »

Alors pourquoi ? Où ça bloque ?
Pas le temps ? Mouais, l’excuse bateau qui marche à tous les coups ! Sauf que, si je suis honnête avec moi-même, c’est plutôt que je n’en prends pas le temps.
Pas l’envie ? La flemme ? Oui, c’est beaucoup plus juste ! Je n’ai absolument aucune envie de m’embêter avec tout cela. Mais encore ?
La peur ?

Si je regarde tout au fond de moi, oui, il y a de la peur.
La peur de lâcher tous ces objets, même s’ils m’encombrent, même si certains dorment encore dans leur carton depuis le déménagement de Douz, même si j’ai plus que tout envie de m’en débarrasser.
La peur de lâcher le quotidien qui va avec, de lâcher la vie que j’ai construite ici, si confortable, si agréable.

Pourtant, tout quitter pour tout recommencer, ailleurs, autrement, m’enthousiasme. J’ai hâte !
Et j’ai peur, aussi.
Une peur en sourdine qui prend bien plus de place qu’elle ne le laisse paraître…

Cette peur est ok, elle est tout à fait normale. Ce n’est pas la première fois que je la ressens et ce ne sera pas la dernière !

J’ai maintenant le choix :

  • Soit la laisser ouverte en arrière-plan, en faisant comme si elle n’existait pas, la laissant tranquillement continuer à aspirer mon énergie. Continuer d’évincer ce fichu tri tant que possible. Et m’auto-culpabiliser de toujours le repousser.
  • Soit la regarder en face et l’apprivoiser, pour pouvoir la dépasser, tout en douceur. Et faire enfin ce tri, tout en douceur, aussi.

Tout en douceur parce que je n’ai aucune envie de me faire violence ! Et parce que je sais, par expérience, que ça ne fonctionne pas mieux.

Alors, j’ai rassemblé les exercices et techniques les plus efficaces que je connais pour dépasser ces peurs, tout en douceur, et passer ENFIN à l’action, faire ENFIN ce tri, libérer ENFIN ma tête. Je me suis créé tout un programme pour que cela se passe en toute facilité, en toute légèreté, et même avec enthousiasme.

Et je me suis dit que ce programme pourrait peut-être toi aussi t’intéresser. Que toi aussi tu procrastines peut-être, et peut-être sur quelque chose qui te tient pourtant vraiment à cœur.

Alors, si tu veux, on pourrait le faire ensemble ce programme. Ça te dit ?
Tu trouveras plus de détails en cliquant sur ce lien : https://terranomadis.com/jump/

Suivre tout un programme pour « juste » faire du tri peut paraître disproportionné, voire ridicule. Mais cette difficulté à faire le tri n’est en fait que la manifestation extérieure d’une peur bien plus profonde : la peur du changement et de l’inconnu. Celle qui aurait la capacité de m’empêcher d’aller vers la nouvelle vie qui m’appelle, si je lui en laissais le pouvoir.

Toi aussi tu as peut-être quelque chose qui t’appelle, un rêve, un désir profond, des aspirations secrètes. Quelque chose que tu as remisé au fond d’un tiroir, en attendant – peut-être – un plus tard…

Pour toi, il ne s’agit pas de faire du tri, mais d’autres actions, que tu ne fais pas.
Par peur (si tu es honnête avec toi-même) d’aller – concrètement – vers ce qui t’appelle.

Et si tu décidais, aujourd’hui, de ressortir ton rêve, ton désir profond, tes aspirations secrètes, du fond de son tiroir… ?

Je te laisse y réfléchir, je vais commencer mon tri 😉

Je t’embrasse,

Christine

PS : Et si ma question t’a titillé-e, va lire la suite : Oser (enfin), et VIVRE…

 

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